Savoir, ignorer, savoir et revendiquer le jour de solidarité

Publié le par dpcfdtroanne

Ce que l’on sait :

Pour résumer, on sait que rien n’est modifié dans l’organisation actuelle du travail, tout le monde reste sur une base de 35h par semaine avec ou sans RTT, la rémunération reste inchangée, le mode de planification reste inchangé, l’annualisation n’est pas mise en place, l’entreprise y renonce pour le moment mais n’a pas entamé de démarches pour dénoncer l’accord, enfin il n’y a pas de négociation ouverte sur la modulation puisqu’aucune organisation syndicale n’est prête à le faire.

Ce que nous ignorons :

Nous ignorons ce que la société entend faire des salariés qui ont signé l’avenant,

Nous ignorons ce que la direction entend faire des salariés qui ont refusé l’avenant,

Nous ignorons pourquoi  l’entreprise n’a pas anticipé une telle situation,

Nous ignorons ce que l’entreprise nous réserve pour les semaines et les mois à venir,

Nous ignorons pourquoi la direction France se montre à ce point incapable de communiqué avec Transparence vers ses salariés.

Nous ignorons ce que vaut la parole de la direction France.

 

Nous savons également que :

Les salariés dans leur ensemble ne sont pas dupes du renoncement à l’annualisation et il suffit de dialoguer avec eux pour se rendre compte qu’il est inutile de s’en satisfaire, voire même idiot, car les salariés sont largement conscients des problèmes que connaît Transcom, des problèmes qui rejaillissent immanquablement sur eux.

Simplement, leur expérience de terrain les incite à penser que ces problèmes sont directement liés à l’organisation de l’entreprise et non à l’aménagement du temps de travail auquel par ailleurs, il s’avère que l’entreprise n’a pas su se préparer pendant tout le temps qu’a duré la négociation.

Transcom connaît en ce moment une hémorragie en termes de personnel, une recrudescence de mesures disciplinaires. Sur certain site, des TLs ont même été chargé d’adresser des courriers de menace aux salariés en lieu et place du service RH, le plus fort étant qu’ils ont accepté.

Peut être est-il alors nécessaire d’exprimer la remarque suivante, si les agents sont largement encouragés à quitter l’entreprise par différentes formes de pressions, qui les TLs encadreront-ils bientôt ? SI les TLs sont eux-mêmes victimes de mesures de représailles, de menaces, d’invitations plus ou moins discrètes à quitter l’entreprise, qui les BMs encadreront-ils ?

Que les choses soient claires, l’entreprise à l’heure où nous parlons est gérée au « ptit bonheur la chance » qui peut en douter ? Les salariés quels qu’ils soient ont tout intérêt à faire preuve les uns vis-à-vis des autres d’un minimum de solidarité et d’entraide, nous ne pouvons nous empêcher de le dire et de le répéter.

La CFDT Transcom revendique :

Que des réponses précises et concrètes soient apportées aux salariés sur leur avenir dans l'entreprise.

Que le management soit résolument réorienté vers l’aide et le support aux salariés et non uniquement vers la sanction.

Que le système de prime évolue de façon favorable pour les salariés et donc qu’il soit rediscuté par la direction et les partenaires sociaux au premier rang desquels la CFDT qui avait déjà élaboré et formulé des propositions à ce propos.

Enfin et surtout, la CFDT revendique également de la façon la plus ferme que la journée de solidarité soit prise en charge par l’entreprise comme les parties signataires de l’accord en avaient convenu dans l’accord d’annualisation et de modulation.

 

Vos élus CFDT

 

 

Publié dans Actualité

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