Communication : Un silence qui en dit long
Nous avons fait l'objet de différentes communications, ces derniers jours, concernant l'Objectif France à atteindre
pour le mois d'octobre. Ces communications faisaient notamment suites aux demandes de vos élus CFDT, demandes relatives à la non atteinte des objectifs France et à la non attribution des
primes aux ayant-droits.
Selon les activités, selon les BMs, selon les TLs, la présentation a été plus ou moins sommaire, en tous les cas, elle a surtout généré de nouvelles incompréhensions sur le mode de détermination des objectifs France. On peut légitimement s'interroger sur la maladresse avec laquelle les chiffres nous ont à nouveau été transmis. Nous avions le souci, initialement, de pouvoir à nouveau offrir des perspectives aux salariés : - Bilan : il n'en est rien.
Tout se passe comme si la direction France souhaitait inscrire le doute dans l'esprit des salariés, en s'abstenant de toute analyse des données chiffrées au 15 octobre.
Ni analyse, ni recherche de nouveaux moyens pour parvenir aux objectifs déterminés, je n'ose pas croire que TWW puisse se comporter de façon cynique en voulant décourager les salariés de comprendre de quoi est constitué leur salaire.
Une partie de l'explication provient sans doute du fait que l'analyse des données chiffrées pousserait à déterminer quel centre génère quelle rémunération, quelle marge, quel profit ? Ce qui constituerait en soit une sort de négation du désormais sacro-saint OBJECTIF France et validerait une mise en concurrence des managers qui dirait enfin son nom.
Une seconde explication est directement issue de la première : Comment l’entreprise peut elle expliquer à ses salariés que les objectifs France résultent d'un calcul sorcier qui mêle sans distinction particulière tous les objectifs par client, tous les clients, tous les services, tous les centres
et qu'à l'intérieur de l'Objectif, il y a le seuil de rentabilité, les primes de chaque activité, la marge, etc...
La remise en cause de ces chiffres amène par ailleurs encore une fois, à la remise en cause des moyens mis à disposition, qu'ils soient humains ou matériels. Tous les mois désormais, les objectifs sont gonflés pour répondre aux désidératas des clients, il existe par contre, un vrai refus d'établir en "contrepartie «un état des lieux » des outils de la part de la direction France. De quels outils, me direz-vous? Des outils pour organiser, pour pouvoir travailler dans des conditions correctes. Ce sont là, les demandes récurrentes des salariés.
La seule variable d’ajustement existant à TWW est la bonne volonté des agents : inexorablement, on revient vers eux, soit menaçant, soit doucereux pour accomplir de nouveaux efforts, toujours dans l’urgence du moment et sans perspective pour eux de voir évoluer le système.
La plupart des salariés sont d’accord pour dire que l’entreprise gagnerait à être organisée correctement, des postes de travail (pas de casque, pas de souris, pas d’UC) à la gestion des surplus d’activité. La volonté d’être réactif ne surpasse pas la nécessité d’être prévoyant.
Depuis des années, les agents et les TLs font remonter à leurs supérieurs hiérarchiques des propositions constructives pour faire avancer les choses, leurs démarches restent dans 90% des cas sans réponse.
Un homme sage m’a dit :
« quand tu poses une question et que tu n’obtiens pas de réponse, c’est déjà une réponse », que doivent penser les salariés ?
Les agents détiennent indéniablement une part de vérité, concernant les outils qu'ils utilisent, mais qui a envie de les entendre lorsqu'ils déclarent que leur mission est impossible(BO). Où sont les moyens?
En conclusion, tous les éléments constituant ces fameux O.F. doivent être analysés et transmis de façon compréhensible aux salariés. Des salariés responsables, comme ceux de Transcom W.W. sont à même de comprendre que faire évoluer l’organisation d’une entreprise nécessite du temps,
mais quand on souhaite voir évoluer un système et que l’on obtient et que l’on obtient aucun changement : que doit-on comprendre ?
NB : grande opération de parrainage afin d’augmenter la visibilité du blog, merci d’envoyer un lien ou d’inscrire les salariés intéressés à la newsletter.
Selon les activités, selon les BMs, selon les TLs, la présentation a été plus ou moins sommaire, en tous les cas, elle a surtout généré de nouvelles incompréhensions sur le mode de détermination des objectifs France. On peut légitimement s'interroger sur la maladresse avec laquelle les chiffres nous ont à nouveau été transmis. Nous avions le souci, initialement, de pouvoir à nouveau offrir des perspectives aux salariés : - Bilan : il n'en est rien.
Tout se passe comme si la direction France souhaitait inscrire le doute dans l'esprit des salariés, en s'abstenant de toute analyse des données chiffrées au 15 octobre.
Ni analyse, ni recherche de nouveaux moyens pour parvenir aux objectifs déterminés, je n'ose pas croire que TWW puisse se comporter de façon cynique en voulant décourager les salariés de comprendre de quoi est constitué leur salaire.
Une partie de l'explication provient sans doute du fait que l'analyse des données chiffrées pousserait à déterminer quel centre génère quelle rémunération, quelle marge, quel profit ? Ce qui constituerait en soit une sort de négation du désormais sacro-saint OBJECTIF France et validerait une mise en concurrence des managers qui dirait enfin son nom.
Une seconde explication est directement issue de la première : Comment l’entreprise peut elle expliquer à ses salariés que les objectifs France résultent d'un calcul sorcier qui mêle sans distinction particulière tous les objectifs par client, tous les clients, tous les services, tous les centres
et qu'à l'intérieur de l'Objectif, il y a le seuil de rentabilité, les primes de chaque activité, la marge, etc...
La remise en cause de ces chiffres amène par ailleurs encore une fois, à la remise en cause des moyens mis à disposition, qu'ils soient humains ou matériels. Tous les mois désormais, les objectifs sont gonflés pour répondre aux désidératas des clients, il existe par contre, un vrai refus d'établir en "contrepartie «un état des lieux » des outils de la part de la direction France. De quels outils, me direz-vous? Des outils pour organiser, pour pouvoir travailler dans des conditions correctes. Ce sont là, les demandes récurrentes des salariés.
La seule variable d’ajustement existant à TWW est la bonne volonté des agents : inexorablement, on revient vers eux, soit menaçant, soit doucereux pour accomplir de nouveaux efforts, toujours dans l’urgence du moment et sans perspective pour eux de voir évoluer le système.
La plupart des salariés sont d’accord pour dire que l’entreprise gagnerait à être organisée correctement, des postes de travail (pas de casque, pas de souris, pas d’UC) à la gestion des surplus d’activité. La volonté d’être réactif ne surpasse pas la nécessité d’être prévoyant.
Depuis des années, les agents et les TLs font remonter à leurs supérieurs hiérarchiques des propositions constructives pour faire avancer les choses, leurs démarches restent dans 90% des cas sans réponse.
Un homme sage m’a dit :
« quand tu poses une question et que tu n’obtiens pas de réponse, c’est déjà une réponse », que doivent penser les salariés ?
Les agents détiennent indéniablement une part de vérité, concernant les outils qu'ils utilisent, mais qui a envie de les entendre lorsqu'ils déclarent que leur mission est impossible(BO). Où sont les moyens?
En conclusion, tous les éléments constituant ces fameux O.F. doivent être analysés et transmis de façon compréhensible aux salariés. Des salariés responsables, comme ceux de Transcom W.W. sont à même de comprendre que faire évoluer l’organisation d’une entreprise nécessite du temps,
mais quand on souhaite voir évoluer un système et que l’on obtient et que l’on obtient aucun changement : que doit-on comprendre ?
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