Nippon ni mauvais, énervé ? oui énervé
Leurres et failles
Personne ne peut se leurrer, qu’une entreprise comme Transcom prétende, aujourd’hui, se prévaloir d’une forme de dialogue social, relève de l’illusion, de l’escroquerie intellectuelle.
A quoi assiste-t-on sinon à la mise en œuvre d’une solution de raccroc par une direction qui bafouille une pseudo-stratégie ? Dans la forme de panique qui l’a saisie, celle-ci ne mesure pas les risques opérationnels inhérents à la mise en œuvre d’une organisation à 2 vitesses.
Le seul accord d’entreprise signé depuis 5 ans fera l’objet d’une application variable en fonction de l’acceptation ou du refus des salariés à voir leur contrat de travail modifié. Hormis le fait que juridiquement, la mise en œuvre de l’accord que compte mettre en œuvre la direction est contestable. Sur le terrain, les salariés, qui subissent depuis des années les aléas d’une organisation aberrantes, ne peuvent pas croire en la capacité de nos têtes pensantes de mettre en œuvre une telle organisation.
D’autant plus que les compteurs d’heures ne sont pas prêts, que les outils de pointage ne sont même pas en phase de test et que Ework-force n’est pas utilisé de façon optimale (j’aime à faire des euphémismes), tout en sachant que Transcom prétend toujours être géré comme un centre d’appel virtuel ( 6 sites mais une gestion centralisé des flux).
Les salariés sont donc soumis aux aléas d’une planification, d’une gestion des flux construite sur la base des informations extraite par une BST centralisée, dont le travail donne des poussées d’urticaires à tous les responsables opérationnels de nos sites provinciaux.
En clair et si vous vous replongez dans l’historique de ce blog, vieux de 2 ans et de plus de 20000 visites, vous réaliserez que les problématiques d’hier ne sont absolument pas réglées pour permettre la gestion de 2 organisations du travail différentes. Et les salariés ne sont pas contents ? Tu rends compte.
L’annualisation, à l’heure où nous parlons, est réduite à l’état d’outil marketing seulement susceptible de séduire de nouveaux clients éventuels, dont d’ailleurs nous ne trouvons pas trace à l’heure où nous parlons.
Par charité, je ne vous parle pas des contraintes imposées aux chefs d’équipe qui passe plus de temps à tenter de dompter les tableaux excel dont on les abreuve qu’à manager leurs troupes.
TWW prétend, au travers des valeurs qu’elle étale sur ses murs à l’excellence(nous y reviendrons), mais ce que la CFDT constate simplement, c’est qu’elle patauge .
Nicolas
PS : monsieur le sous-préfet, Roanne : 306 salariés.