NAO, approche stratégique et fait d'actualité

Publié le par dpcfdtroanne

Il est possible d'envisager plusieurs stratégies avant d'entamer une négociation aussi sensible que la négociation annuelle obligatoire sur les salaires. La base de toute stratégie est la suivante :

Qui sommes-nous, où en sommes-nous et où souhaitons-nous aller ?

Il semble en effet évident, que le positionnement, la culture d’une organisation syndicale va influer sur le type de revendication que celle-ci va défendre et sur leur cohérence par rapport à la culture de l’entreprise.

Pour la CFDT, il est important, pour ne pas dire essentiel, de défendre des revendications concrètes face à la direction. Notre idée directrice est d’être en cohérence avec les idées que nous défendons, à savoir :

- Améliorer les conditions de travail de chacun d’entre vous

- Obtenir de l’entreprise qu’elle augmente les rémunérations de ses salariés de façon significative

- Préserver les emplois

Il nous paraît trop facile, trop simple de prétendre obtenir la lune ou 1500 euros nets ou brut par mois quand on sait que beaucoup d’entre nous peinent à dépasser le SMIC. Ce n’est pas notre position, même si nous n’avons pas à émettre de critiques à l’égard de ceux qui les font. Les promesses n’engagent que ceux qui les font.

Permettez-moi une légère digression, doublée d’une petite mise au point sur un sujet d’actualité :

Quelle est la position de votre section CFDT à propos de la démarche entreprise auprès des prudhommes par la CGT ?

La démarche permettra de déterminer si l’attitude de transcom face aux jours fériés est « légale » et si ce n’est pas le cas,  elle forcera  l’entreprise à en tirer les conséquences. En tant que telle, la procédure paraît donc raisonnable.

Elle résulte également du refus d'une direction trop rigide, de négocier à propos de la gestion des jours fériés à Transcom (avec quelque organisation syndicale que ce soit).

Ce qui nous paraît moins compréhensible, en revanche, c’est le fait de demander une compensation financière avec rétroactivité pour compenser le préjudice subi.

Cela ne nous semble pas infondé, mais il est évident que cela pourrait avoir de graves conséquences sur la santé de l’entreprise et sa pérennité.

Pour plus de clarté, voici la position officielle de la CFDT transcom :

Si des salariés souhaitent tout de même entamer une procédure aux prud’hommes, ils peuvent le faire,

ils seront soutenu par la CFDT si et seulement si ils adhèrent à la CFDT.

Il est important aussi de dire que

- si ils perdent, ils peuvent avoir l’application de l’article 700 du code pénal soit payer un montant de 500€ ou 700€ de frais.

Il faut aussi leur dire que

- Si ils gagnent, il peut y avoir des conséquences sur l’entreprise puisque ceci pourrait coûter + de 15 000 000 € à ladite entreprise.(ce calcul résulte du montant des dédommagements demandés, d'après nos sources par les salariés de Tulle qui ont entrepris une action, soit 5000 euros, multiplié par le nombre de salariés passés ces dernières années à Transcom France soit 3000 salariés au minimum, turn over quand tu nous tiens)

Question : s’en remettrait-elle ?

 

Pour finir, nous vous invitons d'urgence à venir à nous si vous avez des propositions à nous faire pour des NAOs qui vous concernent au premier chef, car pour vous

 

Si nous n’oserons pas tout,

Nous ne nous interdirons rien.*

 

 

*voir phrases de Michel Audiard

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