Voir plus loin

Publié le par dpcfdtroanne

12 Millions d’euros, c’est la somme qu’a investi le corporate pour Transcom France en 2009. Cela suffira-t-il, en plus d’un éventuel accord sur l’annualisation pour relancer Transcom ? La question est latente, les salariés de transcom, à tous niveaux que ce soit s’interrogent.


Au-delà de l’apport en capital, la remise en cause de l’organisation du travail est-elle le remède à tous nos maux ? La CFDT pense que non. Si nous sommes engagés dans le processus de négociation de l’annualisation, ce n’est pas pour la gloire saugrenue de signer un accord pour un accord.


Nous voyons plus loin, notre préoccupation, c’est la préservation des intérêts des salariés et de l’emploi. Si on peut concevoir, que les entreprises veuillent en permanence renforcer leur compétitivité, il est clair pour la CFDT que cela ne doit pas se faire au détriment des salariés.


Les responsables des entreprises du secteur des callcenters doivent prendre en considération la nécessité de développer de vrais métiers au sein de leurs entreprises. Les compétences de leurs employés doivent être justement reconnues, valorisées par des rémunérations et des conditions de travail à la hauteur de l’investissement personnel constamment exigés par leurs employeurs.


La CFDT se bat pour que nos compétences soient justement reconnus, le temps du job d’étudiants en centre d’appel est révolu. A ce titre l’engagement de notre syndicat pour le " Label de responsabilité social" est une marque forte de notre combat.


Quand certains s’arque boutent pour la défense de soi-disant acquis, La CFDT veut être force de propositions pour de nouvelles avancées sociales. Et cela ne peut passer que par la négociation, qui devrait être une préoccupation constante de tous les partenaires sociaux.


Transcom et ses « confrères » ne doivent plus user constamment de leur soumission aux donneurs d’ordre pour justifier la dureté des conditions de travail. Ainsi, si nous pouvons admettre que l’annualisation est un outil pour augmenter la productivité de TWW, nous affirmons que les salariés ne sont pas des variables d’ajustement. L’allongement des journées , le stress qui va résulter de l’intensification des cadences doivent être rigoureusement encadrés, la santé des salariés préservée.


La CFDT réclame par ailleurs qu’une une juste contrepartie des gains de rentabilité dont va bénéficier l’entreprise soit reverser aux salariés, car ce n’est que justice, pourquoi serait-on les seuls à accomplir des efforts.


Alors 12 M€ + l’annualisation suffiront-ils à sauver Transcom ? Non, c’est pourquoi nous continuons de réclamer des réformes structurelles qui vont bien au-delà des remises en cause permanentes du personnel. Mais nous en reparlerons.

 

Nicolas Zeimetz

Délégué syndical CFDT Transcom Roanne

 

Plus jamais ça

 

 

Publié dans Actualité

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article