Avant de repartir

Publié le par dpcfdtroanne

Avant que les discussions ne reprennent, il faut que vous sachiez, ce que pour vous, pour nous , nous avons entrepris. Il faut que vous le sachiez, pour que vous puissiez vous dire en tout état de cause, la CFDT entreprend des actions déterminées pour préserver à la fois l’emploi, les intérèts des salariés et pourquoi pas l’entreprise, n’est-ce pas elle qui nous rémunère au fond ?

 

A l’heure qu’il est, nous estimons que nous pouvons dialoguer de façon très direct avec la direction France. Dites-vous que tous les problèmes sont  mis sur la table, planification, organisation, les outils défectueux, la gestion des sites…

 

A quoi bon, me direz-vous exposer des problèmes si aucune solution n’est apportée par la direction ?

C’est très simple, comme vous tous, nous pensons et nous avons dit que la mise en œuvre d’un accord sur l’annualisation à l’instant T serait absolument impossible.

L’entreprise n’est pas en ordre de marche, les flux ne sont pas maîtrisés, l’entreprise n’a pas su à ce jour trouver de point d’équilibre sur cette notion avec son principal client, SFR, les problémes informatiques se multiplient et aucun moyen nouveau n’est mis en place pour pallier ce qui constitue des pertes sèches pour l’entreprise.

Pendant ce temps là, des plans d’action et des grilles d’évaluations des agents sont mises en place par un service Training France dépassé par les évènements. Sans doute, veulent-ils estimer l’aptitude des agents à répéter inlassablement : « nous sommes en renouvellement informatique ». A ce titre, nous ne manquerons pas d’interroger le CHSCT sur la pertinence de telles grilles.

La question est : la pression compensera-t-elle la dépression ?

 

Pour revenir à notre sujet, nous considérons que sans avancées notoires sur l’Etat de l’entreprise et sa nécessaire réoganisation, nous ne pourrons faire avancer les discussions.

Les vaines promesses ne nous suffisent pas. D’autant plus que :

- La mise en place de l’annualisation ne peut se faire que sur la base d’un accord d’entreprise signé avec des organisations syndicales.

- L’entreprise devra pour signer l’accord, obtenir l’aval de 2 organisations, au minimum.

En effet, à Transcom aucune organisation syndicale ne détient la majorité absolue.

 

Dans cette négociation, les syndicats sont pour UNE fois, en position de force. Ce qui signifie que nous voulons de solides contre-parties et que nous pensons qu’il est, pour le moment prématuré de vous solliciter au travers de mouvement de grève puisque nous avons les cartes en main.

 

Nous disposons par ailleurs de soutiens importants, Madame Le Maire de Roanne s’est saisi du dossier et a également saisi Monsieur le Préfet de la Loire, nous avons le soutien du député de la Loire qui va écrire à Monsieur Darcos, ministre du Travail afin de l’alerter sur notre situation et d’autres démarches sont en cours pour défendre nos intérèts.(j’invite nos lecteurs roannais à se rendre en breakroom, panneau syndical CFDT)

Nicolas ZEIMETZ
Délégué Syndical CFDT


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C
Notre avenir professionnel dépend en partie de ce qui se négociera demain, c'est pourquoi je tiens à rappeler à nos chers élus que nous leur accordons toute notre confiance, nous comptons sur eux pour mener à bien les débats, ils ont les arguments et la compétence requis pour cela.<br /> Bonne négociation et à demain pour les infos.
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