Stupeur et tremblement
J'étais comme un poête sans inspiration, comme un téléconseiller sans sa voix, comme un centre d'appel sans appel et elle est apparue. Je vivais comme chacun des 350 salariés de transcom Roanne, la lente et morne glissade vers le Rien, le néant et puis elle est apparue.
Elle est apparue, vibrante, vibrillonnante, étourdie sans doute par la force de l'annonce à laquelle elle allait procéder. Je vous la livre telle quelle est, même s'il peut sembler à certains que j'abrège :
Eh bien moi, ça m'a fait chaud au coeur, de savoir qu'en mettant en place ce système, Transcom allait trouver la solution à tous ses problèmes.
- Finis les problèmes d'outils, Les PCs que l'on met 1 heure à ouvrir, finis les logiciels défectueux.
- Finie la dépendance vis à vis d'un monoclient qui décide de vous envoyer les flux au gré de ses envies et qui, c'est à s'interroger n'encourt aucune sanction financière qui pourrait modifier sa façon de faire.
- Finis les problèmes liés à la BST
On vous le dit, tout va aller beaucoup mieux. L'annualisation nous guérira de tout.
Je ne vous dis pas combien on perd d'argent par mois, ni depuis combien de temps, parce que vraiment, si on avait su, on aurait pu prendre le problème à bras le corps. Ca m'inquiète un peu, ça, je ne vous le cache pas.
Ce n'est pas comme si on avait perdu un an à ne strictement rien faire, la direction France était sans doute tellement occupée à étudier la profondeur de son nombril qu'elle ne pouvait pas réagir.
Et tout à coup, Badaboum, la nouvelle DRH débarque, tremblante d'impatience et annonce que l'annualisation devra être mise en place en septembre. Tout va très vite à Transcom, décidément.
Qui Travaille à Transcom depuis quelques temps, voit déjà poindre les limites du système, il est clair que nous ne disposons dans nos centres des personnes aptes à mettre en place des changement aussi radicaux, la débrouille tient souvent lieu de substitut à l'organisation. La contre-partie du changement, ce sont toujours les agents et leurs TLs qui la paie et cette contre-partie n'est jamais financière.
Qu'on entende nos questions :
Où est la volonté de dialoguer de la part d'une direction qui n'a pas cessé de mépriser les organisations syndicales et notamment la CFDT et ses propositions ? Est-il admissible que la direction revienne vers nous, seulement lorsqu'elle n'a pas d'autre issue? Que sont les NAOs devenues?
Et qu'on y réponde...
Elle est apparue, vibrante, vibrillonnante, étourdie sans doute par la force de l'annonce à laquelle elle allait procéder. Je vous la livre telle quelle est, même s'il peut sembler à certains que j'abrège :
"L'annualisation va sauver Transcom,
on va mettre en place l'annualisation et tout ira mieux, c'est sûr !"
on va mettre en place l'annualisation et tout ira mieux, c'est sûr !"
Eh bien moi, ça m'a fait chaud au coeur, de savoir qu'en mettant en place ce système, Transcom allait trouver la solution à tous ses problèmes.
- Finis les problèmes d'outils, Les PCs que l'on met 1 heure à ouvrir, finis les logiciels défectueux.
- Finie la dépendance vis à vis d'un monoclient qui décide de vous envoyer les flux au gré de ses envies et qui, c'est à s'interroger n'encourt aucune sanction financière qui pourrait modifier sa façon de faire.
- Finis les problèmes liés à la BST
On vous le dit, tout va aller beaucoup mieux. L'annualisation nous guérira de tout.
Je ne vous dis pas combien on perd d'argent par mois, ni depuis combien de temps, parce que vraiment, si on avait su, on aurait pu prendre le problème à bras le corps. Ca m'inquiète un peu, ça, je ne vous le cache pas.
Ce n'est pas comme si on avait perdu un an à ne strictement rien faire, la direction France était sans doute tellement occupée à étudier la profondeur de son nombril qu'elle ne pouvait pas réagir.
Et tout à coup, Badaboum, la nouvelle DRH débarque, tremblante d'impatience et annonce que l'annualisation devra être mise en place en septembre. Tout va très vite à Transcom, décidément.
Qui Travaille à Transcom depuis quelques temps, voit déjà poindre les limites du système, il est clair que nous ne disposons dans nos centres des personnes aptes à mettre en place des changement aussi radicaux, la débrouille tient souvent lieu de substitut à l'organisation. La contre-partie du changement, ce sont toujours les agents et leurs TLs qui la paie et cette contre-partie n'est jamais financière.
Qu'on entende nos questions :
Où est la volonté de dialoguer de la part d'une direction qui n'a pas cessé de mépriser les organisations syndicales et notamment la CFDT et ses propositions ? Est-il admissible que la direction revienne vers nous, seulement lorsqu'elle n'a pas d'autre issue? Que sont les NAOs devenues?
Et qu'on y réponde...