Lendemain de défaite

Publié le par dpcfdtroanne

Gardons confiance sauf que notre direction c’est Domenech et Transcom c’est l’équipe de France, l’amicale des pathétiques présente « méthode Coué ou comment vivre un naufrage en toute sérénité ».

Le 22 juin, nouveau RDV à Paris, toujours à propos de l’organisation du travail, ose-t-on parler d’annualisation ou de modulation ou de distorsion de pause ou d’autre chose ? Non, il ne semble plus être temps. Il faut sauver les meubles.

Le changement, l’adaptation, c’est bon pour les petites foules, pour la plèbe des employés et des agents de maîtrise, eux seuls sont réellement jugés sur leurs résultats. Pour nos commandeurs, nos stratèges à courte vue, rien ne semble importer que la préservation de leurs privilèges, de leurs positions de force, de farce. Et la farce n’a-t-elle pas trop duré ? On nous a bassiné depuis des mois avec des difficultés économiques, commerciales, on nous a dit vouloir changer de cap, mais le chien se mord la queue et le changement de cap ne se traduit que par des voltefaces perpétuelles, incessantes.

La transparence, valeur affichée au regard des salariés, c’est en fait l’inconstance, l’inconsistance, l’absence. On prétend préserver l’emploi, éviter le plan social et dans le même temps, tacitement, en douce, on encourage les salariés harassés à l’absentéisme, on dézingue en douce, on licencie pour faute grave mais de quelle faute parle-t-on, de qui est la faute ?

Quand on ment par omission à 100% des salariés, quand on bafoue tranquillement l’engagement de 70% de salariés, quand on tricote pour les 30% restants une nasse conçue pour les pousser au départ en comptant sur le mutisme des autorités censées veiller au respect du droit, qui est-on pour parler de confiance ?

On nous appelle au dialogue, à la compréhension de l’inéluctable, il faut accompagner le changement, nous dit-on. Mais de changement, nous ne constatons pas la moindre trace, rien dans l’appareil ne se trouve concrètement modifié et nous parlons ici de mécanique, car pour le reste, pour ce qui concerne la ressource humaine, on optimise, on comprime, on compresse.

Alors peut-on garder confiance ? Il reste un match, après tout. Le problème, l’un des problèmes c’est que le coach, c’est toujours Domenech.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
<br /> c'est pas gentil pour domenech ça !!!<br /> <br /> <br />
Répondre