Sauver l'emploi et préserver les conditions de vie

L'heure est grave et c'est sans doute ce qui m'amène à reprendre la plume pour vous exprimer ceci, la préoccupation de la CFDT est de préserver l'ensemble des emplois à Transcom et les conditions de vie des salariés.

Parler des conditions de vie, c'est parler à la fois de vie privée et de vie professionnelle. Parler de préserver l'emploi, c'est avoir la lucidité de dire que si nous voulons que cesse les suppressions de poste à Transcom, il faut à la fois que l'entreprise trouve ou retrouve un niveau satisfaisant de compétitivité sur le marché et d'autre part mettre en place une organisation du travail qui soit acceptable et supportable.

La lucidité commande de constater qu'en ce moment, les départs se multiplient à Transcom malgré le maintien provisoire de l'accord des 35h pour l'ensemble des salariés. En fait de départs, ce sont les démissions et autres licenciements pour fautes qui se multiplient et ce, malgré le discours d'une direction qui prétend "avoir besoin de tout le monde".

Aujourd'hui, la situation est critique et qui plus est, pour la CFDT, la volonté de la direction d'organiser un temps de travail à deux vitesses est inacceptable, non seulement inacceptable en terme de droit selon les modalités proposées, mais également sur un plan éthique ou sur le plan de l'équité.

Il n'est pas possible encore une fois pour une entreprise de signer un avenant à un accord cadre et de l'utiliser comme on utilise un catalogue, en mettant en place tel point ou tel point, sans se poser plus de questions en fonction du type de salarié.

L'entreprise doit respecter chaque salarié de la même façon, appliquer une règle unique pour tout le monde, c'est à ce prix que l'entreprise préservera les emplois et conservera les salariés. L'accord d'annualisation définit un cadre, n'est-il pas possible pour l'entreprise de redéfinir avec les salariés des points d'équilibre à l'intérieur de ce cadre ? Pour la CFDT, il est indispensable que la direction ouvre les yeux sur le gachis social qui menace et propose des aménagements aux décisions qu'elle veut imposer, l'entreprise n'a rien à gagner en tentant d'instaurer un rapport de force inutile. Inutile, sauf si la direction se moque des emplois qu'elle supprime.

Nicolas

DS CFDT Transcom