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Ce n'est pas comme si on se foutait de notre gueule, ce n'est pas comme si on se moquait de nous, comme si on nous méprisait, c'est pire, indigne des chantres du "code de bonne conduite" qui nous assènent, mensonges et demies-vérités depuis des semaines.
Au-delà du simple méfait juridique qui consisterait pour la direction à tenter de mettre en place 2 organisations dans les sites Transcom, introduisant ainsi une forme évidente de discrimination entre les salariés. Ce qui nous frappe, c'est la valeur zéro des managers qui depuis leur trône de Vélizy, prétendent gouverner nos destinées sans même un regard porté sur les contraintes qu'ils nous imposent et ces gens-là veulent nous soumettre à un code de bonne conduite, cauchemar, cauchemar.
En attendant, les salariés ne se laissent pas faire, sur Roanne, une large délégation de salariés a arpenté le centre-ville ville, du matin jusqu'au soir. Les représentants syndicaux ont ainsi, grâce à la large mobilisation des agents et agents de maîtrise, pu rencontrer le maire de Roanne, l'inspecteur du travail en charge de Transcom et Monsieur le sous-préfet.
Le message délivré a été clair et unitaire, la somme des épreuves que subissent depuis des mois les salariés de Transcom ne doit pas, en plus, être parachevée par la dernière tentative de passage en force de madame la DRH. Aujourd'hui, globalement, le message que nous avons transmis, c'est que ce sont 100% des salariés qui sont mécontents de la solution proposée par la direction.
Nous avons souhaité des éclaircissement de l'inspecteur du Travail, celui-ci est resté très largement évasif sur la possibilité pour la direction de mettre en oeuvre la double organisation, la double peine. Nos demandes sont en cours de traitement chez nos juristes, les réponses seront plus précises.
Du maire et du sous-préfet, nous avons souhaité qu'ils saisissent les services de l'Etat pour à la fois se pencher sur la problématique d'organisation de temps de travail, mais aussi sur la dégradation des conditions de travail et sur le volume de suppression de poste à Transcom, un engagement avait été pris par la direction de maintenir à 327 le nombre de salariés à Roanne, nous en sommes à 311, nul doute que le préfet ait apprécié ce manque de parole de la part de nos dirigeants. EN tous les cas, nous pouvons estimer que nous avons pu exposer sans fard notre situation.
Demain nous avons une nouvelle assemblée générale à 9h, pour les roannais, soyez présents.
Vos élus CFDT